Avec un angle de vue spatialisé sur l’espace de la mort, le propos explicite des dispositifs funéraires, en s’appuyant sur les formes qui empruntent à l’imaginaire de la nature, notamment avec l’évocation de la faune et de la flore. Derrière ces représentations fortement symboliques se révèlent des préoccupations actuelles (écologie, proximité avec la nature, détachement des signes religieux), associées à des innovations techniques rendues indispensables par la densité urbaine. Le texte illustre un effacement du paysage architectural et un rituel renforcé autour du devenir du corps. Ces scénographies témoignent d’un changement de paradigme et d’une nouvelle stratégie pour contenir la mort, dans une vision apaisée qui coexiste avec le vivant non humain.