L’oubli de l’air de Luce Irigaray fait apparaître l’air, milieu total, étendue infinie, air traversé et traversant. De ce lieu, milieu, étendue, nous faisons l’expérience en tant qu’humains. Dans ce milieu, nous habitons. Ainsi, Luce Irigaray dévoile l’air. Si elle n’entre pas directement dans le champ de la pratique architecturale, nous percevons à travers son ouvrage, des images spatiales qui ouvrent à des considérations manipulables en architecture. Nous faisons l’hypothèse qu’à travers sa lecture, l’air pourrait incarner un lieu de relations littérales comme disciplinaires, entre pensées philosophiques, esthétiques, politiques, tissées autour de l’architecture.