L’architecture étant liée à l’habiter, nous avons cherché à la comprendre à travers l’expérience de la banalité, en racontant des situations ordinaires, à la première personne. La mise en récit met alors en exergue les relations que nous entretenons avec les lieux, au quotidien. L’objectif de cet article est de présenter brièvement le cadre méthodologique de cette expérimentation en lien avec l’expérience de la banalité, puis de partager des extraits de ces récits pour enfin proposer une part d’analyse de ces pratiques quotidiennes racontées. Nous nous demanderons quels rôles jouent ces pratiques mouvantes de l’espace dans le processus répétitif du quotidien. Le récit d’espace lui-même pourrait être vu comme un acte d’architecture, rendant le territoire expressif et habité. Ce développement reprend en partie un travail réalisé pour notre thèse soutenue en 2024.
Mots-clés : récit, habiter, expérience, infra-ordinaire, pratiques d’espace, quotidianisation, opération de bornage