Comment faire ? Sans doute commencer par dresser la liste de ce qui nous épuise, de ce que l’on ne peut et ne veut plus faire, par incapacité éthique, par colère, parce que l’on sent profondément que de tels chemins ne mènent nulle part.
– ne plus construire à tout va, par principe, pour alimenter la demande de croissance des industries du BTP ou l’exigence de rentabilité à court terme des promoteurs,
– ne plus artificialiser par habitude, ne plus répandre cette marée urbaine triste, générique, conforme, hors de son lit, en absence de toute relation au vivant des sols et des écosystèmes, aux horizons ouverts du ciel et la nature.
Ensuite, …les choses se compliquent un peu.
Mais si on laisse derrière nous, autant cet attrait infantile envers de grands projets inutiles que des sirènes inquiétantes de la smart city, l’art de l’installation que propose l’architecture s’affirme alors résolument du côté des choses légères ……