Comment mieux comprendre et contribuer à des relations mutuellement bénéfiques entre des formes de vies (leurs organisations, leurs assises matérielles et sociales) qui, aussi différentes soient-elles, partagent des interdépendances, des vulnérabilités et des vitalités déterminantes.
C’est un enjeu matériel, relationnel, culturel et théorique, de fait pluridisciplinaire, qui s’inscrit aussi dans les mouvements paradigmatiques qui s’énoncent autour des nouvelles humanités environnementales.

La notion de symbiose, permet d’interroger, à l’aune de leurs éventuels bénéfices mutuels, les compétences de liens et d’organisations qu’inventent les vivants, de manières intimes et durables. Elle ouvre des enquêtes et propose connaissances et réflexions sur la diversité d’interactions hétérospécifiques, permettant de mieux comprendre la diversité des cadres de temporalité, les bénéfices partagés comme les rivalités des associations en cours. C’est depuis l’architecture, puissance invitante, mais aussi discipline qui, dans son éthique propre se soucie, plus encore aujourd’hui qu’hier, de ce que bâtir engage comme potentialité et destruction, que nous proposons de décliner cette hypothèse symbiotique, à partir de trois séquences de questionnements.

 

COMITÉ D’ORGANISATION

– Xavier BONNAUD et Xavier LAGURGUE, architectes, urbanistes, professeurs à l’ENSA Paris-La Villette, Laboratoire Gerphau
– Maëlle TEISSIER, architecte, professeure à l’ENSA Nantes, Laboratoire Gerphau
– Bastien VIGUIER, architecte diplômé d’État, doctorant, Laboratoire Gerphau
– Chris YOUNES, philosophe, professeure à l’École Spéciale d’Architecture, Laboratoire Gerphau, RST
PHILAU

 

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