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Chercheuse

Perrine Belin

Architecte / Enseignante-chercheuse
Perrine Belin est architecte DPLG, diplômée de l’Ecole Nationale d‘Architecture de Versailles en 2000, Maître de conférences dans le champ TPCAU à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette, associée de l’agence d’architecture FACES dont le travail se consacre principalement aux édifices d’habitation collective. Le cheminement de sa pensée et de sa pratique de la maîtrise d’œuvre tout autant que celui d’une construction pédagogique de longue date cherchent à embrasser les questions que posent, dans le contexte du bouleversement climatique et de la raréfaction des ressources, la pratique et l’enseignement de l’architecture comme ce qui permet aux humains de s’établir et de s’épanouir, comme ce qui relève de la concrétisation d’un site, et comme ce qui conjugue savoir-faire en tant que ce qui honore la matière, et dessin en tant que ce qui donne à la matière une expression dynamique. Elle prolonge et accompagne ce cheminement en interrogeant les conditions d’émergence et les formes d’architectures de l’habitation collective sobres en consommations énergétiques et matérielles, en résonance avec l’environnement et les émotions humaines. Considérant, en Europe, les contextes et les pratiques permettant leur émergence, ainsi que la contribution des écoles d’architecture comme lieu de questionnement et de recherche collective sur la manière dont ces évolutions typologiques et constructives se pensent, se mettent en œuvre et se confrontent aux énoncés théoriques, la recherche propose d’explorer le glissement de ce que l’on désigne par architecture savante.

Présentation

Perrine Belin est architecte DPLG, diplômée de l’Ecole Nationale d‘Architecture de Versailles en 2000, Maître de conférences dans le champ TPCAU à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette, associée de l’agence d’architecture FACES dont le travail se consacre principalement aux édifices d’habitation collective.

 

Le cheminement de sa pensée et de sa pratique de la maîtrise d’œuvre tout autant que celui d’une construction pédagogique de longue date cherchent à embrasser les questions que posent, dans le contexte du bouleversement climatique et de la raréfaction des ressources, la pratique et l’enseignement de l’architecture comme ce qui permet aux humains de s’établir et de s’épanouir, comme ce qui relève de la concrétisation d’un site, et comme ce qui conjugue savoir-faire en tant que ce qui honore la matière, et dessin en tant que ce qui donne à la matière une expression dynamique. Elle prolonge et accompagne ce cheminement en interrogeant les conditions d’émergence et les formes d’architectures de l’habitation collective sobres en consommations énergétiques et matérielles, en résonance avec l’environnement et les émotions humaines. Considérant, en Europe, les contextes et les pratiques permettant leur émergence, ainsi que la contribution des écoles d’architecture comme lieu de questionnement et de recherche collective sur la manière dont ces évolutions typologiques et constructives se pensent, se mettent en œuvre et se confrontent aux énoncés théoriques, la recherche propose d’explorer le glissement de ce que l’on désigne par architecture savante.

Projet de recherche

Les villes et les territoires sont bousculés par la libéralisation des modes de transformation et de développement urbains, l’épuisement des ressources, les menaces climatiques et sanitaires. Dans ce contexte, l’indispensable réduction des consommations matérielles et énergétiques induit l’obsolescence des modèles économiques, programmatiques et constructifs usuels et la transformation des aspirations. En résulte la nécessité d’interroger les formes bâties, les pratiques et les processus de projet, le dessin d’architectures susceptibles de constituer l’expression en termes construits d’une société post-carbone. Plusieurs regards conduisent une recherche sur les dimensions typologiques, matérielles et phénoménologiques d’édifices dont il s’agit d’interroger la distribution en tant que caractère typologique majeur des édifices de l’habitation collective, la distribution (Oeconomia) au sens employé par Vitruve, « le meilleur emploi du terrain et des matériaux », et les qualités expressives et atmosphériques comme vecteur de résonance avec l’environnement et les émotions humaines.

 

Bibliographie

2007, La ville mode d’emploi, avec Carole SATURNO, collection terres urbaines, Gallimard jeunesse, 2007 Mention spéciale des Cubes d’or de l’UIA, jury international Sélection pour le prix La ville à lire (France Culture et Urbanisme).

 

Collaborations

2011, Relevés et dessins in Les Faubourgs de Damas, Atlas contemporain des faubourgs anciens, formes, espaces, perspectives, Yves ROUJON, Luc VILAN, Presses de l’Ifpo et ENSAV.

2008, Dense, dense, dense. Étude collective sur l’habitat intermédiaire Étude préalable pour le CAUE 13, janvier 2012 Recherche, dessins analytiques.